Chic ou grunge, classique ou ultra hip, aux bras le Birkin ou les tatouages de Yakuzas voire les deux, les gens de la mode en sont aussi les meilleurs consommateurs.

Les tenues et les accessoires sont choisis avec soin et chacun fait l'effort de se présenter au mieux, sa collection, sa boutique, son journal ou son blog.

De Pékin, Tombouctou, Sydney ou robe de soirée d'ailleurs, personne ne fait collectivement plus d'effort que la 'Tribu Mode'.Des journalistes aux acheteuses, les talons sont vertigineux, les sacs lourds et le maquillage impeccable. Toujours.

Pour paraphraser Karl Lagerfeld dans le documentaire "Lagerfeld Confidentiel" - 'la mode c'est pas le tout de la faire, il faut aussi la consommer'. Et cette semaine, les boutiques de la rue St Honoré au Bon Marché ne désemplissent pas: la Mode consomme. Les restaurants branchés refusent du monde et les bars des palaces sont pris d'assauts.

Peony Lim, une charmante bloggeuse de Londres.

Mais la grande nouveauté de ces dernières Fashion Week c'est, je pense, l'omniprésence des réseaux sociaux. De Twitter à Instagram, de Facebook aux blogs, tous les moyens de communications 2.o sont utilisés par tous les acteurs de la planete mode. Les hashtags se multiplient et innondent les réseaux. C'est devenu le moyen de communication le plus efficace et le moins cher pour vanter un produit ou sa propre 'fabulousness'.

L'équipe de Rue du Mail et de Linda Farrow communique sur les acheteurs, célébrités venues voir la collection via Instagram.

Les bloggeurs sont tout aussi omniprésents et font le tour des robe de soirée créateurs en vue pour faire connaissance, parfois récupérer du "Swag" (cadeau de la collection prochaine qui sera mis en valeur sur leur site) ou simplement partager leurs impressions, et présente companie exceptée, ils sont tous lookés jusqu'aux cils. Indispensable pour se rendre plus visible et donc plus crédibles aux yeux de tous.
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