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Format standard d'échange de données


Objectif : proposer un format standardisé de représentation des données naturalistes

Intérêt : ce standard permettrait d'échanger des données entres différents producteurs/utilisateurs et d'interfacer entre eux les logiciels utilisés pour : saisir les données (PDA mobile, poste PC), gérer les données (aggréger, extraire, valider...), visualiser les données (listes, tableaux, cartographie). Ce standard pourrait jouer le même rôle que le standard d'échanges des données généalogiques GEDCOM utilisé par tous les généalogistes et tous les logiciels généalogiques.

Propriétés :
  • ce standard doit s'inspirer et/ou reprendre les standards internationnaux existants (GBIF, TDWG, BIOCASE...). Voir l'article de Catherine REEB sur les projets liés aux bases de données.
  • ce standard doit être suffisamment complet pour intégrer toutes les informations suceptibles de caratériser les données naturalistes dans leurs quatre dimensions :
    • auteur : le producteur de la données, y compris bibliographique
    • date : avec la précision suffisante pour les données faunistiques (heure locale ou solaire, minutes...)
    • lieu : différentes systèmes de coordonnées ponctuelles, surfacique (unité administrative, polygone, maille UTM...), linéaire (transesc)
    • taxon : tout type de taxons, avec mention éventuelle du référentiel de dénomination
  • ce standard doit permettre de représenter des données phytosociologiques : listes de taxons avec indices d'abondance dominance,
  • ce standard doit pouvoir intégrer des données relatives à l'état des taxons : nidification, migration, état phénologique pour les plantes, menace ou précarité...
  • ce standard pourrait également intégrer des informations relatives au statut des données : validité, incertitude...
  • ce standard doit être implémenté dans un langage standardisé et de grande diffusion, lisible en format texte. le standard XML semble s'imposer à ce niveau.

Tâches : les principales tâches à réaliser sont :
  • faire le point sur les standards existants et choisir le mieux approprié comme base de départ en veillant au maintient de la compatibilité (interopérabilité)
  • définir le modèle des données : liste de tous les champs et contenu de ces champs
  • proposer une liste de référentiels pouvant être partagés facilement, en particulier pour les taxons et les lieux (communes, pays...)
  • implémenter le modèle dans le langage retenu
  • publier librement les spécifications du standard (cf GECOM)

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